Chiffres principaux

Vue de nuit sur la garonne depuis les quais à Lormont avec le pont Chaban-Delmas au milieu et Bordeaux illuminé derrière
Un volume de recettes et de dépenses encore une fois bien au dessus du milliard d’euros mais en nette diminution par rapport à l’exercice précédent.

> Dépenses réelles nettes : 1,224 Md € en augmentation de 1,56 % par rapport à celles de 2013

> Recettes réelles nettes : 1,373 Md € en diminution de 4,12 % par rapport à celles de 2013

> Résultat global de clôture : 350,19 M€ en diminution de 24 M€ par rapport à celui constaté au terme de l’exercice 2013 (374,20 M€)

> Résultat net de clôture : 149,14 M€ pour 167,40 M€ en 2013. Ce résultat constitue le montant disponible au Budget Supplémentaire de l’exercice 2015 pour diminuer le poids de l’emprunt, dans la continuité de la stratégie de désendettement engagée par l’Établissement, et pour couvrir des dépenses complémentaires ou nouvelles

Des recettes de fonctionnement en diminution par rapport à 2013 après une progression au cours des deux derniers exercices comptables précédents.

> Les recettes réelles de fonctionnement s’élèvent à 982,52 M€, en baisse de 6,34 % par rapport à 2013 qui enregistrait une progression de 5,46 %

> Le produit issu de la fiscalité, hors taxes affectées, s’élève à 287,16 M€ et représente 29,62 % des recettes réelles consolidées de fonctionnement, hors produits de cession et reprise résultats des Budgets annexes clôturés et provisions. Le produit de la Taxe professionnelle représentait 40,06 % de ces mêmes recettes au CA 2009

> Dans l’ensemble Fiscalité/Dotations (587,12 M€ hors fiscalité et dotation affectées), les dotations pèsent 51,09 % du global pour 35,71 % en 2009 (année qui précède la réforme de la Taxe professionnelle). Cette situation de forte dépendance de La Cub aux concours financiers de l’État la place dans une situation de risque financier compte tenu des baisses de la Dotation globale de fonctionnement devant intervenir entre 2014 et 2017

> Les contributions directes (hors rôles supplémentaires et TEOM affectés au Budget annexe « Déchets ménagers et assimilés ») et les compensations fiscales, s’élèvent à 386 M€ (pour 388 M€ en 2013) et représentent 39,86 % (pour 38,10% en 2013) des recettes réelles consolidées de fonctionnement, hors produits de cession et reprises de provisions

> Le produit de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères TEOM (81,50 M€) contre 79,2 M€ en 2013, soit une progresse en de 2,92 % pour 3,73 % en 2013 (et 3,57 % en 2012)

> Le produit du Versement Transports (157,49 M€). Hors effet taux entre 2014 et 2013, le produit du VT en baisse de 1,24 % pour 3,26 % en 2013

> Nette diminution des Dotations de l’État à hauteur de 7,17 M€, dont 6,01 M€ au titre de la contribution de La Cub au redressement des finances publiques

Un niveau d’investissement s’approchant de 460,61 M€ en 2014 a permis à La Cub de demeurer un acteur économique majeur malgré un environnement contraignant.

> 2,37 Md € de dépenses d’équipement depuis 2009

> Les dépenses d’équipements mandatés ont atteint 460,61 M€ en 2014, en léger fléchissement de - 0,05 % par rapport à 2013 (483,71 M€)

> Les dépenses de transports (247,78 M€) restent le principal poste de dépenses (53,79 % du total des investissements), sachant que le tramway pèse pour 162 M€, ce qui représente 65 % des dépenses de transport en 2014

> Le pourcentage des crédits mandatés atteint en 2014 (58,57 %) est en baisse par rapport à 2013 (63,46 %)

Des dépenses de redistribution aux communes en hausse par rapport à 2013.

> Les dépenses dites «de redistribution» aux communes s’élèvent à 91,32 M€ en 2014 contre 90,15 M€ en 2013) avec :

- 55,7 M€ au titre de l’Attribution de compensation (AC)

- 35,5 M€ versés aux communes au titre de la Dotation de solidarité communautaire (DSC)

> La Cub reste la seconde Communauté urbaine de plus de 200.000 habitants la plus redistributrice avec une DSC versée de 47,95 € par habitant contre 28,46 en moyenne

> L’épargne de gestion (297 M€), l’épargne brute (278,74 M€), et l’épargne nette (214,46 M€) enregistrent une baisse en 2014 par rapport à 2013

> Une annuité en hausse qui confirme une mobilisation accrue de l’emprunt dans un contexte favorable : 120 M€ d’emprunts nouveaux mobilisés en 2014 contre 60 M€ en 2013

> L’annuité brute de la dette y compris le BEA (Bail Emphytéotique Administratif) du bâtiment Laure Gatet, s'élève à 82,65 M€ pour 65,88 M€ en 2013, soit une augmentation de 25,47 %

> La capacité de désendettement s’établit à 2,17 années au 31 décembre 2014 (pour 1,51 année en 2013)

> Nette hausse de l’encours de la dette (+ 10,14 %) qui s’élève en 2014 à 605,4 M€ contre 549,6 M€ en 2013